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INTER / Mpox en Guinée : 112 cas confirmés, 26 patients guéris, selon l’ANSS

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) a tenu une réunion, ce jeudi 10 juillet 2025, afin d’évaluer la situation épidémiologique actuelle en Guinée. Il en ressort que sept épidémies sont actuellement actives dans le pays.
Le Directeur général de l’ANSS, Dr Sory Condé, a précisé les maladies concernées : la Mpox, la diphtérie, la poliomyélite, la rage humaine, la COVID-19, la rougeole et la fièvre de Lassa. « C’est la Mpox qui est la dernière en date, et celle-là est partie de la Sierra Leone, grâce à l’ouverture de la mer que nous avons avec ce pays. Malheureusement, nous avons eu des cas importés, des gens venus de la Sierra Leone qui ont été en contact avec des personnes vivantes à Conakry, et de là, nous avons de plus en plus de cas détectés à Conakry et environnant », a-t-il expliqué.
Depuis l’apparition des premiers cas, 112 infections à la Mpox ont été confirmées. Parmi elles, 26 patients sont sortis guéris des centres de traitement, et aucun décès n’a été enregistré. « Il n’y a zéro décès lié à Mpox dans nos centres de traitement. Cependant, son pouvoir de contagiosité est très élevé, donc ça se transmet très facilement, très rapidement, malgré que ça ne tue pas beaucoup », a précisé le Directeur général.
La diphtérie suscite également une vive inquiétude. « À côté, nous avons la diphtérie, qui est aujourd’hui la deuxième épidémie qui nous préoccupe, parce que c’est une maladie infantile qui tue plus rapidement les enfants. Ça vient provoquer des problèmes respiratoires, et malheureusement le constat est que les populations commencent toujours ailleurs lorsque les enfants tombent malades », a alerté Dr Condé.
Mesures de prévention renforcées
Pour limiter la propagation de ces maladies, l’ANSS a mis en place un dispositif renforcé à travers l’activation de 15 points d’entrée jugés prioritaires. Les voyageurs y sont soumis à des contrôles sanitaires afin de détecter d’éventuels symptômes associés aux pathologies surveillées.
« Les efforts se poursuivent pour maintenir la cadence afin que nous puissions de plus en plus permettre aux gens de recouvrer leur santé, mais également jouer sur la détection précoce, c’est ce qui fait que notre département communique avec les autres départements. Mettre les bouchées doubles pour organiser les assises communautaires avec les délégations spéciales des communes de la ville de Conakry. Parce que c’est là où il y a la majorité des cas, pour leur permettre d’être informés aussi, d’informer la population de leur commune, pour que nous puissions ensemble extraire tous les cas de la Mpox de la communauté, les isoler et les prendre en charge », a souligné l’agence.
Source : guinee360.com