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INTER / Transfusion sanguine : le Cameroun renforce ses partenariats pour un sang plus sûr

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Le Service national de transfusion sanguine (NBTS) a discuté des perspectives d’amélioration de l’accès à un sang sûr avec certains intervenants et donneurs nationaux et internationaux lors d’une « journée du partenariat » à Douala le 4 juillet.

Ont assisté à cette réunion les chefs d’organisations internationales, d’ONG, d’organisations sanitaires, d’organisations humanitaires, d’universités, d’institutions supérieures d’enseignement, du personnel de certaines ambassades.

C’était l’occasion pour la direction du NBTS de partager les progrès réalisés et de renforcer les nouvelles possibilités de coopération concernant le don volontaire de sang, l’équipement, la communication, la logistique et le renforcement des capacités.

Selon l’Organisation mondiale de a santé, le Cameroun fait partie des 79 pays en voie de développement où le nombre de dons de sang est inférieur à 10 pour 1000 habitants. Etant donné que les besoins annuels du Cameroun sont estimés à 400 000 poches de sang, aujourd’hui on se retrouve avec un déficit de 300 000 poches de sang

D’après une étude sociologique réalisée en 2017 par la société française de transfusion sanguine en collaboration avec le programme national de transfusion sanguine (Pnts), plusieurs freins expliquent cette crise de sang dans les hôpitaux. Parmi ceux-ci, il y a le manque de volonté politique, l’ignorance du public en matière de don de sang et les barrières culturelles et religieuses.

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A cause de ces carences en sang dans les banques de sang, certains hôpitaux sont parfois obligés d’orienter le malade ailleurs, comme on l’a vécu il y a peu à l’hôpital général de Yaoundé. Une femme, sévèrement anémiée, a été transférée ailleurs. Elle avait besoin de trois poches de sang, mais seule une poche était compatible.

Outre ces éléments, les établissements médicaux ont très souvent recours à des transfusions sanguines pour des opérations chirurgicales et des accouchements. Mais malheureusement c’est parfois difficile de ce coté pour sauver les vies de leurs patients parce qu’ils manquent encore beaucoup de donneurs pour approvisionner les stocks de produits.

Source : actucameroun.com

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