L’OMS salue la détermination de la Côte d’Ivoire à assurer la protection des populations

Le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Lucien Manga, a salué la détermination de la Côte d’Ivoire à assurer la protection des populations par la prévention vaccinale.

« Je salue une fois encore la détermination du gouvernement de la Côte d’Ivoire à assurer la protection des populations contre la maladie en général, et particulièrement celles à prévention vaccinale », a déclaré Dr Manga, lundi 14 juillet 2025, lors de la cérémonie de lancement de l’extension de l’utilisation du vaccin contre le paludisme dans la vaccination systématique à N’zianouan.

S’exprimant au nom des partenaires, le représentant de l’OMS a souligné que cette détermination du gouvernement se manifeste dans le leadership du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et de celui de tous les personnels de santé de la Côte d’Ivoire.

« L’introduction d’un nouveau vaccin dans l’arsenal de prévention d’un pays n’est pas chose aisée. Nous nous réjouissons que la Côte d’Ivoire ait pu être l’un des pays à le faire. Le pays montre ainsi une fois de plus qu’il est sérieux et déterminé à faire reculer le paludisme sur son territoire en déployant toutes les interventions les plus efficaces recommandées par l’OMS », a-t-il ajouté, réitérant le soutien de l’OMS et de l’ensemble des partenaires au développement.

Près de 950 000 enfants âgés de six à 23 mois sont ciblés par la vaccination R21 Matrix-M contre le paludisme, avec un protocole vaccinal complet de quatre doses administrées à des âges clés (6, 7, 9 et 15 mois).

Cette campagne, qui se déroule jusqu’au 24 juillet, couvre 75 districts sanitaires du pays. Elle inclut également le rattrapage vaccinal des enfants de 24 à 59 mois ayant manqué leur rendez-vous.

En Côte d’Ivoire, le paludisme représente environ 30% des consultations hospitalières, avec une incidence de 233 cas pour 1 000 habitants dans la population générale et 709 cas pour 1 000 enfants de moins de cinq ans.

Source : AIP