Le gouvernement togolais prépare déjà la rentrée 2025-2026. Il vient de lancer dans un rythme accéléré, une opération de réhabilitation et de modernisation de 23 établissements scolaires à travers tout le pays. La démarche vise à améliorer les conditions d’apprentissage et à répondre à la pression croissante liée à la démographie scolaire.
Les premiers coups de pioche ont été donnés cette semaine sous l’impulsion de Prof Dodzi Kokoroko, ministre des enseignements primaire et secondaire. Ces chantiers devraient être finalisés avant la rentrée 2025-2026 prévue le 15 septembre 2025. Un calendrier serré, mais nécessaire, pour offrir aux élèves et aux enseignants un cadre plus sûr, plus fonctionnel et plus propice à la réussite éducative.
Avec une population scolarisable en constante augmentation, le Togo fait face à un défi majeur : l’insuffisance du nombre de salles de classe et la dégradation du bâti scolaire dans certaines zones. Ce programme de rénovation d’établissements scolaires s’inscrit donc dans une logique d’urgence, mais aussi de long terme, en vue d’assurer une éducation de qualité pour tous.
Les travaux, répartis dans les sept régions éducatives du pays, porteront sur plusieurs volets essentiels. Il s’agira de la construction et la rénovation de salles de classe pour désengorger les effectifs surchargés ; l’édification de murs de clôture afin de renforcer la sécurité des élèves et de protéger les infrastructures ; la création de bibliothèques pour stimuler la lecture et l’autonomie des apprenants ; la réhabilitation de bureaux administratifs et pédagogiques, indispensables au bon fonctionnement des établissements.
Des établissements scolaires du Grand Lomé et de l’intérieur
Parmi les établissements scolaires prioritaires, plusieurs écoles du Grand Lomé figurent en tête de liste. On cite le lycée du 2 février, le lycée Bè Kpota, le lycée Gbenyedzi, le lycée Sanguéra et le lycée Djidjolé. Ces établissements, fréquentés par des milliers d’élèves, souffrent depuis des années de surpopulation et d’un manque criant d’infrastructures modernes.
Mais l’effort ne se limite pas à la capitale. L’intérieur du pays est également au cœur de cette initiative. Des régions comme les Plateaux, la Kara, les Lacs, la Maritime et les Savanes bénéficient de chantiers stratégiques. On y cite des établissements comme le lycée Abobo, le lycée Badja, le CEG et lycée Kpangalam, le CEG Kalabé, le lycée Kabou, le lycée Kétao. Ou encore l’EPP Batomé, le CEG Ségbé, le lycée Vogan 2, le lycée technique de Gbalavé, ainsi que la réhabilitation de l’étage administratif de la DRE des Savanes.
Ces rénovations s’inscrivent dans la continuité des efforts entrepris ces dernières années pour moderniser le système éducatif togolais. Depuis la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2025-2029, l’éducation est placée au cœur des priorités publiques, avec des investissements croissants dans les infrastructures, la formation des enseignants et les outils pédagogiques.
Pour les élèves, ces travaux représentent la promesse d’une rentrée 2025-2026 dans un environnement plus serein, mieux équipé, plus accueillant. Pour les enseignants, c’est la reconnaissance d’un cadre de travail trop longtemps négligé.
Source : togobreakingnews.info
