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Enseignement Supérieur

Crise du Doctorat ,Des docteurs en attente de recrutement implorent la clémence du chef de l’Etat

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Enseignement supérieur/ Dr Tiahi Bi, secrétaire général de la Fédération des collectifs des docteur(e)s en attente de recrutement-Côte d’Ivoire (FECODAR-CI) a animé une conférence de presse, le samedi 5 avril dernier au Baron-bar , à Yopougon. Ladite rencontre s’est tenue autour du thème : « Crise du Doctorat en Côte d’Ivoire : 10 ans après, quelle solution ? »

D’emblée, Dr Tiahi Bi a fait savoir que le message principal de la rencontre est de faire un plaidoyer à Alassane Ouattara, chef de l’Etat de Côte d’ Ivoire.

En effet, selon le conférencier, compte tenu de l’impossibilité du seul concours à résoudre la crise du Doctorat à cause des contours flous. Également vu que de nombreux docteurs croupissent sous le poids de la précarité, et que la crise véhicule un mauvais message à la jeunesse, une seule solution s’impose. « Nous estimons que le président de la République doit donner de l’espoir à une jeunesse désemparée. D’où la nécessité du décret (…) Monsieur le président de la République, vos concitoyens, vos enfants, vos petits enfants docteurs veulent réaliser leur rêves, ils veulent servir leur pays, ils veulent travailler par vocation. Ils ont besoin de votre geste pour leur donner de l’espoir. Ils ont besoin de votre aide pour justifier leur sacrifice… », a-t-il dit.

À sa suite, Dr Rodrigue Glouansonhi a exposé les insuffisances de la reconversion comme solution. Toutefois, à leur niveau, il a été mis en place un compendium de compétences doctorales pour permettra de faire une reconversion responsable. Selon lui, au nombre des docteurs, il y en a qui aspirent à l’enseignement universitaire, naturellement, mais un nombre significatif de docteurs ne souhaitent pas forcément enseigner. La reconversion responsable, ce serait insérer ces docteurs dans l’administration, dans les structures ou organismes étatiques ou autres .Insérer ceux qui souhaitent enseigner dans les Universités et Grandes écoles privées, conformément aux textes du CAMES. Insérer d’autres dans les lycées en tant que professeurs agrégés, comme cela se voit par exemple en France.

 

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Source : abidjan.net

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