Éducation Nationale
Éducation nationale : La rentrée scolaire fixée au 8 septembre 2025
La ministre a indiqué que l’année 2025-2026 qui s’ouvre le 8 septembre 2025, sera placée sous le signe de quatre priorités. En effet, la mise en œuvre des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Egena) constitue le socle des transformations en cours.
Quatre priorités guident donc l’action du ministère. Il s’agit premièrement de renforcer l’accès à l’éducation pour tous, puis d’améliorer la qualité de l’enseignement, ensuite de maintenir un dialogue social apaisé avec les partenaires et enfin d’optimiser la gouvernance dans les établissements publics et privés. « Tous les indicateurs passent du rouge à l’orange… puis au vert ! », s’est-elle réjouie.
Une révision des curriculums tournée vers l’avenir
Des chiffres qui parlent : la politique éducative porte ses fruits
Prof. Mariatou Koné a révélé que le taux d’accès net à l’école a connu une progression. 96,46 % des enfants en âge d’aller à l’école sont effectivement scolarisés. Le taux d’achèvement scolaire au niveau du primaire est de 85,24 % ; secondaire 1er cycle : 81,14 % et secondaire 2e cycle : 46,19 % contre 8,2 % en 2021.
Quant aux taux de réussite aux examens 2025 : au Cepe, 86,58% soit une progression de 3,12 points ; Bepc, 51,41% soit une hausse de 11,23 points et enfin au baccalauréat, 40,15% soit une progression de 5,98 points.
La lutte contre la fraude a connu une avancée spectaculaire. De 16 180 cas de fraude au Bac en 2020, l’on a enregistré seulement 574 en 2024. Cette diminution drastique est le fruit d’une politique rigoureuse combinée à la sensibilisation des élèves, parents et encadreurs à la valeur du mérite.
Filles à l’école : la montée en puissance.
La digitalisation de l’éducation découlant des actes des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Egena) se veut un outil de gouvernance, de pédagogie et de discipline enseignée désormais.
Au cours de cette émission, Prof. Mariatou Koné a évoqué les Contrats de performance (Cop) qui sont un outil de pilotage signés chaque année scolaire permettant d’ajuster les moyens en fonction des résultats. « L’école, c’est l’affaire de tous : parents, enseignants, encadreurs, journalistes… », a-t-elle appelé.
La ministre a remercié tous les acteurs, y compris la Première dame Dominique Ouattara pour son engagement envers les lycées d’excellence. Elle a rappelé les avancées concrètes. Notamment la distribution gratuite de kits scolaires ; la construction de 15 lycées d’excellence ; la réduction des inégalités régionales en matière d’infrastructures ; le renforcement du cadre de dialogue social et l’allocation de 18,4 milliards de Fcfa aux Comités de gestion des établissements scolaires (Coges).
En définitive, la ministre Mariatou Koné affiche une vision claire, celle « d’une Côte d’Ivoire de qualité, de mérite dans l’équité et la transparence. »
En sa qualité de présidente de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (Confemen), Prof. Mariatou Koné a ouvert plusieurs chantiers qui placent la Côte d’Ivoire au cœur des réformes internationales.
