La 2e édition du Salon médical et pharmaceutique de Côte d’Ivoire planche sur la régulation pour un système de santé fiable et inclusif

 Côte d’Ivoire, la deuxième édition du Salon médical et pharmaceutique de Côte d’Ivoire (MEDPHEX 2025) s’est ouverte le mercredi 23 avril 2025 à la Caistab, Abidjan Plateau, autour du thème “Régulation et qualité : garantir un système de santé fiable et inclusif en Côte d’Ivoire”.

Organisé sous le patronage du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture universelle maladie, l’événement se poursuit jusqu’au 24 avril.

Au cœur des panels, la lutte contre les médicaments contrefaits et l’amélioration de la chaîne de distribution. « Notre objectif est de promouvoir la régulation et l’innovation pharmaceutiques, pour rendre accessibles des produits et services de qualité à tous les Ivoiriens », a déclaré le vice‑président du comité scientifique de MEDPHEX 2025, Ahouné Yapi.

«  Grâce à l’Autorité de régulation pharmaceutique (AIRP), nous disposons désormais d’une procédure rigoureuse d’octroi d’autorisation de mise sur le marché. Notre rôle est d’assurer, en officine, l’accès à des médicaments sûrs et efficaces, tout en réduisant la vente illicite », a affirmé Dr Adou Clavaire, pharmacien et membre du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

Le Salon réunit plus de 1 000 participants notamment des industriels d’Afrique, d’Asie et du Moyen‑Orient, experts de la pharmacovigilance et représentants d’ordres professionnels.

« La Côte d’Ivoire compte 33 régions sanitaires. Nous avons procédé à la fermeture de plus de 2 000 cliniques illégales dans ces régions afin de renforcer la qualité des soins », a souligné la directrice des Établissements privés et des professions sanitaires, Dr Marie‑Josèphe Bitty.

Elle a rappelé l’existence de cinq Ordres  (médecins, pharmaciens, chirurgiens, sages‑femmes et infirmiers ), chargés de réguler leur exercice et de veiller à la discipline professionnelle.

MEDPHEX 2025 entend ainsi poser des jalons concrets pour le renforcement du contrôle qualité, harmonisation des bonnes pratiques et partenariats internationaux pour soutenir la production locale et l’innovation médicale, au profit du bien-être des populations.

Source : AIP