L’Association des sages-femmes de Gagnoa offre un service de néonatologie au CHR

L’Association des sages-femmes ivoirienne (ASFI), section Gagnoa, a remis officiellement mercredi 02 avril 2025 les clefs d’une salle réhabilitée et équipée, offrant un service de néonatologie au Centre hospitalier régional (CHR) de Gagnoa, dorénavant dénommé Etablissement public hospitalier régional (EPHR).

Ce service de néonatalogie n’est pas simplement une rénovation des locaux, c’est surtout une transformation profonde » avec les équipements modernes, pour les soins intensifs des prématurés et des nouveaux nés vulnérables, a indiqué la présidente de la section ASFI Gagnoa, Mme Ziao Karidja.

Les travaux et l’acquisition des équipements d’une valeur globale d’environs 30 millions FCFA, notamment, deux couveuses, une lampe chauffante, un appareil de photothérapie, un appareil de l’oxygénothérapie, des sièges pour les soins mères-kangourou, des berceaux,   ont été possibles avec la contribution « hautement significative » du directeur de l’Etablissement  hospitalier régional, Dr Adou Maxime.

Il ne s’est pas contenté, a-t-elle assuré, d’être un simple récipiendaire, mais un partenaire efficace dans la gestion du projet. Sa détermination a été un élément catalyseur pour notre organisation.

Selon Mme Ziao, le projet de créer une salle de néonatologie, a été suscité après l’observance de l’inexistence d’un service de néonatologie fonctionnel au CHR de Gagnoa, et la difficulté à laquelle faisait face le personnel soignant, ainsi que les familles dans la prise en charge sur place, des nouveau-nés prématurés et vulnérables.

L’ASFI, section Gagnoa ne pouvait se tenir en marge, a insisté Mme Ziao, vu que la profession de sage femme n’a sa raison d’être, que si elle sert à la sauvegarde de la vie de la mère et de l‘enfant.

Cette responsabilité est d’autant plus  grande que l’objectif, a rappelé la présidente, est de réduire de « manière considérable », la mortalité maternelle et néonatale. « Vous les sages-femmes, devez être le porte-flambeau de cette ambition », a-t-elle recommandé.

Représentant le ministère de la Santé et de la Couverture maladie universelle (CMU), le  directeur des soins infirmiers maternels et infantiles,  Méïté Youssoufou a déclaré qu’il ne s’agit pas seulement d’une inauguration d’un service de néonatologie, mais aussi, de célébrer un acte d’amour et de solidarité.

« C’est une première, avec l’engagement de nos sages-femmes. Cet engagement traduit l’importance que nous accordons à l’amélioration de la prise en charge de ces nouveau-nés vulnérables, durant les premières heures de vie », a soutenu Dr Méïté.

Source : AIP