Santé / La mairie d’Abengourou renforce son offre de soins avec l’inauguration de deux nouveaux centres de santé

Le maire d’Abengourou, Hervé Patrick Adom, a procédé, vendredi 28 mars 2025, à l’inauguration de deux nouveaux centres de santé dans le village d’Adaou et le quartier HKB Bonzou 1er.

Ces infrastructures sanitaires, tant attendues par les populations, ont été officiellement mises en service lors d’une double cérémonie présidée par le préfet de région, préfet du département d’Abengourou, Kouadio Kouassi Eugène.

Le centre de santé d’Adaou, le tout premier du village fondé il y a 800 ans, s’étend sur 3 000 m² et comprend deux pavillons composés d’une maternité et d’un dispensaire. Il est doté notamment d’une salle de consultation, d’une salle d’hospitalisation de six lits, d’une pharmacie et d’une salle d’accouchement équipée de deux boxes.

Quant au centre de santé de HKB, il marque une avancée majeure pour ce quartier, l’un des plus vastes d’Abengourou, longtemps confronté à un déficit d’infrastructures de base. Composé de deux bâtiments jumeaux, ce centre abrite une maternité et un dispensaire similaires à ceux d’Adaou, auxquels s’ajoute un bloc médical intégrant une salle d’observation, une salle d’hospitalisation VIP, une salle d’analyse biologique et une salle d’échographie.

« Tout cela, c’est pour vous, c’est pour apporter le développement à Abengourou et à HKB. Faites confiance à l’État de Côte d’Ivoire », a souligné le maire d’Abengourou, ajoutant que ces infrastructures visent à garantir un meilleur accès aux soins pour les populations.

Le porte-parole du village d’Adaou, N’Dri Assié, a exprimé, au nom des habitants et du chef Assaï Koffi II, une profonde gratitude envers le maire pour son engagement en faveur du développement local.

La vice-présidente du groupement des femmes « Aimons-nous » de HKB », Kablan M. Célestine, a également salué l’initiative, soulignant que ces nouveaux centres de santé représentent un véritable symbole de progrès, de solidarité et de respect pour les femmes et les familles du quartier. Grâce à ces structures, elles n’auront plus à parcourir plus de cinq kilomètres pour accéder aux soins du centre hospitalier régional d’Abengourou, a-t-elle fait remarquer.

Source : AIP