Attendre un enfant est une expérience unique, marquée de joie, mais aussi de peurs et d’incertitudes. Pour certaines femmes, la grossesse s’étire au-delà du terme habituel, suscitant stress et anxiété.
C’est ce qu’a vécu Anne Grâce, une jeune femme de 23 ans. Sa grossesse a duré 9 mois, 3 semaines et 4 jours. « Il ne manquait qu’un jour pour faire dix mois », confie-t-elle.
Fatiguée, inquiète et nerveuse, elle craignait pour la santé de son bébé. « À chaque visite, la sage-femme me rassurait : tout allait bien », raconte-t-elle. Mais ce qu’elle ignorait, c’est qu’en cas de dépassement du terme, un déclenchement médical de l’accouchement peut être nécessaire.
« Cela peut prolonger la grossesse et faire souffrir l’enfant. Quand un bébé naît à dix mois, il peut être victime du vieillissement du placenta, avoir une peau dégradée ou manquer de liquide amniotique. Il souffre beaucoup »
Pensant devoir attendre l’apparition naturelle des contractions, Anne Grâce ne s’est pas rendue à l’hôpital à temps. Pourtant, la sage-femme lui avait précisé que deux semaines après le terme, un déclenchement devait être envisagé. « Je ne savais pas qu’il fallait revenir. Je croyais qu’il suffisait d’attendre que le travail commence seul » explique-t-elle. Ce manque d’information aurait pu avoir de graves conséquences : le bébé risquait un manque d’oxygène ou un placenta devenu inefficace.
Heureusement, grâce à la perte des eaux, elle a été conduite à temps à l’hôpital, et l’accouchement s’est déroulé sans complications. Aujourd’hui, son enfant est en parfaite santé.
Les spécialistes sont unanimes, un suivi rigoureux en fin de grossesse est nécessaire pour prévenir les complications liées aux grossesses prolongées.
Selon une sage-femme, certaines femmes peuvent arriver à la fin de leur neuvième mois sans ressentir de contractions. « Cela peut prolonger la grossesse et faire souffrir l’enfant. Quand un bébé naît à dix mois, il peut être victime du vieillissement du placenta, avoir une peau dégradée ou manquer de liquide amniotique. Il souffre beaucoup », alerte-t-elle.
Les grossesses prolongées, si elles ne sont pas détectées à temps, peuvent donc entraîner des conséquences graves, voire irréversibles, pour le nouveau-né.
Dans un contexte où l’accès à l’information reste inégal, il est essentiel de sensibiliser davantage les femmes enceintes à l’importance des consultations en fin de grossesse. Le respect du calendrier obstétrical, le dialogue avec les professionnels de santé et la maîtrise des signes d’alerte permettent d’éviter bien des drames.
Les grossesses prolongées existent bel et bien, et elles ne doivent pas être prises à la légère. Un suivi médical approprié et une meilleure communication entre patientes et soignants sont les clés pour garantir la santé de la mère et de l’enfant.
Source :linfodrome.com