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Santé

Sommet mondial sur la santé et la prospérité par la vaccination

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Santé, À l’occasion du Sommet mondial pour la vaccination à Bruxelles, la Côte d’Ivoire s’est illustrée par une déclaration forte, portée par son ministre chargé de la Santé. Entre bilan éloquent, engagement financier historique et plaidoyer régional, le pays s’affirme comme un acteur crédible et ambitieux de la transition vaccinale en Afrique.

Prenant la parole devant un parterre de chefs d’Etat, de ministres, de partenaires internationaux et de défenseurs de la santé mondiale, le représentant de la Côte d’Ivoire, le Ministre Pierre N’gou DIMBA, a livré un message structuré, clair et résolument tourné vers l’avenir. Dans un contexte marqué par l’urgence d’une couverture vaccinale équitable, son discours a mêlé habilement retour sur les acquis, affirmation d’une vision nationale et leadership régional assumé.

Le premier Responsable du Système sanitaire ivoirien a d’abord dressé un état des lieux des progrès réalisés, mettant en lumière des indicateurs solides :

Plus de 6 millions de doses de vaccin contre le VPH administrées, Déploiement du programme M-Vaccin pour les enfants « zéro-dose », Recours aux drones Zipline pour desservir les zones reculées, et Introduction du vaccin antipaludique depuis 2024 avec le passage imminent à l’échelle dans les 113 districts du pays.

Autant d’actions qui témoignent d’une stratégie volontariste, innovante et centrée sur l’équité d’accès aux soins préventifs.

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Mais c’est surtout sur le terrain du financement durable que la Côte d’Ivoire a franchi un cap symbolique : elle annonce un engagement de 100 millions de dollars pour cofinancer les vaccins soutenus par Gavi d’ici 2030. Mieux, elle ambitionne de devenir un pays contributeur, tournant définitivement la page de la dépendance.

Un positionnement fort qui traduit une volonté de souveraineté sanitaire, dans un contexte où l’Afrique cherche à mieux maîtriser ses choix stratégiques et son destin en matière de santé.

Autre fait marquant : l’ancrage du discours dans une dynamique régionale concertée. En évoquant la Déclaration d’Abidjan (signée par neuf pays en juillet 2024), la Côte d’Ivoire rappelle son rôle de catalyseur des ambitions africaines en matière de vaccination durable.

L’organisation d’un événement de haut niveau à l’Assemblée mondiale de la Santé 2025, réunissant 18 pays, ainsi que la création d’une unité de financement de la santé au sein du Ministère, traduisent une cohérence entre la parole diplomatique et l’action administrative.

Enfin, le discours ouvre la perspective d’un investissement industriel régional dans la production de vaccins. Cette volonté de diversification de l’offre, dans le cadre du plan 2026–2030, s’inscrit dans une logique de résilience stratégique, où la vaccination ne serait plus seulement un enjeu sanitaire, mais aussi économique et géopolitique.

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En articulant des résultats tangibles, une ambition budgétaire claire et une posture de leadership régional, la Côte d’Ivoire envoie un signal fort à la communauté internationale. Elle veut être actrice et non spectatrice de la transformation du paysage vaccinal mondial.

Son discours s’impose comme un plaidoyer pour un partenariat renouvelé, équilibré, et fondé sur la responsabilité partagée. Dans cette nouvelle ère post-pandémique, la voix d’Abidjan compte, et elle résonne.

Source : mshpcmu

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