Un camp STIM pour encourager les jeunes filles à embrasser les filières scientifiques

La première édition du camp STIM (Science, Technologie, Ingénierie, Mathématique) s’est ouverte le lundi 28 juillet 2025 au lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, dans le but d’encourager les jeunes filles de Côte d’Ivoire à s’intéresser aux matières scientifiques durant leur parcours scolaire.

Placée sous le slogan « Les STIM n’ont pas de genre : les filles aussi y excellent ! », cette initiative est organisée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA) à travers la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG), en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD). Le camp a ouvert ses portes à 100 jeunes filles issues de 16 régions du pays.

« L’objectif, c’est de permettre aux filles de s’orienter dans les séries scientifiques et de s’y maintenir aussi, leur permettre de connaître les débouchés des séries scientifiques afin qu’elles puissent être au même niveau que les hommes », a expliqué la chargée du projet, Yapi Odette Rita, docteure en sociologie.

Le camp STIM, qui se déroule sur cinq jours, propose des activités pratiques en mathématiques, physique, chimie, technologie et ingénierie. Il fait suite à un concours régional tenu dans les directions régionales de l’Education nationale d’Abengourou, Aboisso, Adzopé, Bondoukou, Bongouanou, Bouna, Dabou, Daoukro, Dimbokro, Duékoué, Ferkessédougou, Grand-Bassam, Man, Minignan, Sassandra et Touba. Ce concours a permis de sélectionner 32 lauréates qui seront distinguées au cours du programme.

Le directeur régional de l’Éducation et de l’Alphabétisation de Yamoussoukro, Vazoumana Cissé, a invité les jeunes filles à profiter pleinement des enseignements.
« Quand on donne aux jeunes filles les moyens de croire en leur potentiel scientifique, on ouvre la voie à un avenir plus juste, plus audacieux, plus prometteur », a-t-il affirmé.

Professeure et docteure en sociologie et chargée de recherche et innovation à la DEEG, Yaki Seki a précisé que ce camp est financé par l’unité de coordination des projets Éducation-Formation, à travers un prêt souverain. Il est co-organisé avec plusieurs directions centrales du ministère en charge de l’Education. L’initiative s’inscrit dans la politique de promotion du genre du MENA visant l’égalité des chances, l’innovation et l’excellence.

Source : AIP