Internationale
Sénégal : Un nouveau vaccin pour protéger les nourrissons contre six maladies graves
Le ministère de la Santé a profité d’une journée d’information à la Maison de la Prévention pour dévoiler une avancée majeure dans la protection de la petite enfance. En présence du coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), le Dr Ousseynou Badiane, les autorités sanitaires ont annoncé l’introduction du vaccin hexavalent à partir du 1er juillet 2025. Ce nouveau vaccin représente un pas décisif vers une couverture vaccinale plus efficace et mieux adaptée aux réalités du terrain.
Le ministère de la Santé a profité d’une journée d’information à la Maison de la Prévention pour dévoiler une avancée majeure dans la protection de la petite enfance. En présence du coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), le Dr Ousseynou Badiane, les autorités sanitaires ont annoncé l’introduction du vaccin hexavalent à partir du 1er juillet 2025. Ce nouveau vaccin représente un pas décisif vers une couverture vaccinale plus efficace et mieux adaptée aux réalités du terrain.
Le vaccin hexavalent proposé dans le calendrier vaccinal sénégalais regroupe en une seule injection la protection contre six infections potentiellement mortelles : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, les infections à Haemophilus influenzae type B (responsables de méningites et de pneumonies sévères), ainsi que la poliomyélite. Cette formule combinée permettra aux enfants d’éviter de nombreuses piqûres, tout en renforçant leur immunité dès les premières semaines de vie.
Le vaccin hexavalent proposé dans le calendrier vaccinal sénégalais regroupe en une seule injection la protection contre six infections potentiellement mortelles : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, les infections à Haemophilus influenzae type B (responsables de méningites et de pneumonies sévères), ainsi que la poliomyélite. Cette formule combinée permettra aux enfants d’éviter de nombreuses piqûres, tout en renforçant leur immunité dès les premières semaines de vie.
L’objectif est double : assurer une protection précoce et réduire les abandons en cours de programme. Moins d’injections signifie moins de rendez-vous manqués, moins de stress pour les parents, et une meilleure observance du calendrier vaccinal. Cela constitue aussi un allègement logistique notable pour les structures sanitaires, souvent confrontées à des contraintes de ressources et de matériel.
Un allègement pour les familles et les centres de santé
Le changement de formulation ne concerne pas uniquement la santé clinique, mais touche aussi à l’organisation sociale et économique de la vaccination. En regroupant plusieurs antigènes, ce vaccin réduit le nombre d’actes médicaux, diminue les coûts en seringues et matériel de stockage, et contribue à limiter les déchets biomédicaux. Cette simplification, pensée comme une réponse pragmatique aux réalités locales, vise également à apaiser les craintes des parents souvent confrontés à la multiplication des vaccins dans les premières semaines de vie de leur enfant.
L’initiative participe ainsi à un effort plus large de modernisation des systèmes de soins de santé primaires, avec une attention particulière portée à l’équité d’accès et à la qualité des services rendus dans les zones rurales et périurbaines. Le PEV sénégalais, salué pour sa régularité et sa portée, cherche désormais à conjuguer efficacité médicale et acceptabilité sociale.
Une avancée stratégique dans la politique de santé publique
En misant sur le vaccin hexavalent, le Sénégal fait le choix d’un outil technologique de pointe pour répondre à des défis de santé publique anciens. Cette innovation vaccinale n’est pas un simple ajustement, mais une véritable stratégie de simplification et de performance. À travers ce geste, les autorités sanitaires posent un jalon dans la refonte du rapport entre familles, enfants et institutions médicales.
Alors que les épidémies respiratoires infantiles et les maladies évitables par la vaccination demeurent une cause majeure de morbidité et de mortalité en Afrique subsaharienne, cette décision illustre une volonté de prévenir durablement plutôt que de guérir dans l’urgence. L’introduction du vaccin hexavalent représente à la fois une modernisation du calendrier national et une affirmation claire des priorités de santé pour les années à venir.
Source : lanouvelletribune.info