Santé

Un comité régional d’action mis en place en vue d’une approche de la gestion des questions de santé dans les communautés dans le Loh-Djiboua

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Santé, Le Réseau des organisations de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire (ROLPCI) et la préfecture de région du Lôh-Djiboua ont mis en place un Comité régional d’action sanitaire (CRAS), en vue d’une approche nouvelle de la gestion des problèmes de santé en mettant au cœur de la politique sanitaire les communautés, appelées à participer aux solutions d’endiguement des pandémies et épidémies.

Pour la région du Lôh-Djiboua, le préfet de région et du département de Divo, Womblégnon Célestin, a pris un arrêté créant le CRAS, installé, mardi 22 avril 2025, en présence du représentant du préfet de région, Ida Camara, préfète du département de Guitry. Cet arrêté prend sa source dans un décret présidentiel de 1996, autorisant et encourageant la création des CRAS.

« Sous l’autorité du préfet de région, le CRAS a pour missions de faire la revue régionale d’exécution du Programme national de développement sanitaire (PNDS), de réaliser la synthèse de l’état d’avancement des programmes nationaux de lutte contre les pathologies prioritaires et en particulier des programmes d’hygiène publique, de faire toute recommandation utile pour une meilleure efficacité du système sanitaire régional », a-t-on noté à l’article 3 de l’arrêté préfectoral.

Les préfets des départements et un grand nombre de directeurs régionaux de ministères sont membres du CRAS, dont le secrétariat général est assuré par le directeur régional de la Santé, de l’Hygiène publique, et de la Couverture maladie universelle. Ils se réunissent au moins trois fois l’an.

 

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La délégation du ROLPCI, conduite par le chef de projet, Agui Zadi Célestin, a présenté cette nouvelle approche qui veut amplifier le rôle des communautés dans les questions de santé, en créant dans chaque village un Groupe d’action communautaire (GAC), chargé de sensibiliser les populations rurales sur les défis sanitaires locaux et réfléchir au sein des communautés sur des solutions endogènes capables d’enrailler des pathologies récurrentes. La mobilisation communautaire et des plans d’action communautaires sont demandés au GAC, qui font des bilans réguliers.

« Ces comités vont réfléchir à trouver des solutions endogènes qui utilisent les ressources naturelles locales, sans attendre un financement extérieur pour éviter ou guérir une maladie, par exemple le paludisme. Tout est dans le changement de mentalité », a expliqué M. Agui.

Les GAC constituent les bases sur lesquels le Comité régional d’action sanitaire va s’appuyer pour le relais dans la lutte contre les épidémies et pandémies dans les communautés villageoises. Le CRAS existe au niveau de la région et est présidé par le préfet de région. Dans chaque département doit être créé un relais départemental du CRAS.

Le ROLPCI a installé le 11 CRAS à Divo sur un total de 16 régions qu’il couvre dans le cadre de son projet. Il a pour charge de coordonner les interventions des ONG en vue d’une meilleure promotion des actions communautaires en faveur de la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire. Mais, concernant les CRAS, le préfet de région aborde avec les membres toutes préoccupations sanitaires.

Source : AIP

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