Internationale
Une sensibilisation sur les grossesses précoces en milieu scolaire dans l’Oti-sud

Education, Deux équipes composées des agents de l’ONG Action-éducation, de la direction régionale de l’éducation-Savanes (DRE-Savanes), de l’Inspection d’enseignement secondaire (IESG) et de la mairie de Takpamba ont effectué les 17 et 18 avril des tournées d’information et de vulgarisation de la loi du 2 décembre 2022 protégeant les apprenantes contre des violences à caractère sexuel, dans neuf établissements du secondaire de l’Oti-Sud.
Ces tournées s’inscrivent dans la mise en œuvre du programme d’accompagnement à l’autonomisation des communes dans la gestion des problématiques éducatives. Elles visent à vulgariser cette loi afin de permettre aux élèves, enseignants et parents de l’approprier et de prendre conscience des conséquences lies à ces violences à caractère sexuel sur les jeunes filles. Ces déplacements dans les établissements consistent aussi à appuyer le Comité villageois de développement (CVD) Tribongou dans la mise en œuvre efficace d’un micro-projet dénommé « Appui à la scolarisation des enfants vulnerables dans ces deux cantons », dans les cantons de Kountoiré et Takpamba,
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Que ce soit aux CEG Samti, Kountoiré, Nali, Koumongou, Kanangou, Panga,Nandiki, N’Kpè et au Lycee Takpamba, la délégation a passé au peigne fin certains articles de cette loi qui en compte au total 39. Les communicateurs ont insisté sur les articles 17, 18 et 19 qui mettent en exergue les sanctions prévues à ceux qui commettraient des violences a caractère sexuel sur une élève ou une apprentie.
L’auditoire a été également édifié sur « les méfaits des mariages et grossesses précoces en milieu scolaire », « L’importance de scolariser les jeunes filles et de les soutenir à aller loin dans les études pour contribuer au développement de leurs localités ». Partout, les élèves ont été conviés à retenir ces phrases d’or « Je ferme mes cuisses et j’ouvre les cahiers », « Mon sexe pour le moment doit me servir à uriner ». Un numéro vert « 1011 » a été mis à la disposition des élèves pour alerter en cas de violences à caractère sexuel.
L’accompagnatrice des dynamiques territoriales à l’ONG Action-Education, Mme Kamakaté Dorcas a fait remarquer que sa structure soutient la gestion des problématiques éducatives dans les communes Oti-Sud 2 et Tone 2 et les efforts de l’exécutif en matière de l’éducation, raison pour laquelle il est impérieux et nécessaire de faire ces tournées pour conscientiser ces acteurs. Elle s’est félicitée de l’écoute attentive dont les parties prenantes ont fait preuve et leurs réactions lors des échanges.
L’inspecteur Karka Asséham et la cheffe section enseignement et vie scolaire à la DRE/Savanes, Mme Laré Yendoupabe ont fait savoir que nul n’est sensé ignorer la loi et il urge pour les acteurs de l’éducation de prendre toutes les dispositions pour éviter de tomber sous le coup de la loi. Ils ont invité les parents à plus de responsabilité pour assurer un lendemain meilleur surtout aux filles pour un développement harmonieux de leurs localités.
Source : alome